"Ce qui est étrange avec le voyage, c'est qu'on ne comprend qu'après - et encore pas toujours - ce qu'on est allé chercher"

Emmanuel Lepage - Les îles de la désolation -

mercredi 15 juin 2011

La fin des Cyclades

Nous avons bientôt bouclé notre boucle dans les Cyclades. Nous sommes à Kythnos, la première île des Cyclades sur laquelle nous avons accosté il y a un mois et demi.
Nous en avons bien profité et nous sommes contents maintenant de rejoindre le Péloponnèse. La navigation dans les Cyclades est quand même épuisante !! Le vent  est très variable, on peut passer de 3 nœuds à 18 nœuds en 10 minutes, surtout sous les îles. Il y a toujours de la houle, parfois beaucoup et peu de vent. Les habitants des îles vivent avec peu, l’eau et l’électricité sont des biens précieux. Pas de frigo pendant  mois et demi ! Au fil du temps, nous avons remarqué qu’il y a peu de poissons en mer Egée, la raison principale étant une surexploitation de la pêche (à la dynamite !) il y a quelques temps.  Les pêcheurs livrent donc leurs poissons uniquement dans les restaurants.
Les gens sont très agréables et attentifs avec Hugo et Mathis. Ils ont passé une après-midi entière avec des pêcheurs à quai sur leur bateau ; ils nettoyaient leurs filets et ils donnaient (ou montraient) tout ce qu’ils trouvaient à Hugo et Mathis. Roussette (petit requin !), raie, petits poissons, coquillages, étoiles de mer … un grand moment.
Dans quelques jours nous allons retrouver le Péloponnèse et le golfe d'Argolite.


 

Folégandros


Vathi sur Sifnos, grande baie presque fermée


Un jour peut-être ...


Une après-midi instructive



"C'est bon, on est bien ancrés !"


Une roussette


Dernière anecdote :
Sur l'île de Folégandros, un coup de vent de SW est annoncé. Le capitaine du port demande aux  voiliers amarrés de quitter le quai car un cargo va venir livrer de l’eau toute la journée … ça tombe mal !
Nous nous mettons donc à l’ancre jusqu’au soir en espérant retrouver notre place... Mais le vent est si fort (40 nœuds) que personne ne peut rejoindre le quai. Heureusement qu’en plus de l’ancre, on a réussi à trouver une chaine au fond, on s’y est accroché (ça y'est Pascal, j'y arrive !!!). Nous avons aussi eu l’occasion de « sauver » du naufrage un Halberg-Rassy (magnifique voilier Suédois de 50 pieds) car les propriétaires étaient partis visiter l’île pendant le coup de vent … Leur voilier a gentiment dérapé jusqu’à heurter le cargo, mais cela aurait pu être pire !



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